L’Algérie se vide de ses compétences, principalement issues de l’élite. Des Algériens qualifiés, diplômés, désertent leur pays pour aller s’expatrier de l’autre côté de la Méditerranée. Le pays a connu une véritable saignée, notamment depuis le début des années 1990. La destination favorite des cerveaux fuyant à l’étranger est la France.
Environ 4 776 médecins diplômés en Algérie exercent la profession de médecin sur le territoire français, selon les données de l’Atlas 2017 de la démographie médicale publiées jeudi par le Conseil national français de l’Ordre des médecins (Cnom). Les médecins titulaires d’un diplôme algérien représentent en effet 38% des 12 566 médecins titulaires d’un diplôme extra-européen exerçant leur profession en France.
Ces chiffres montrent que la fuite des cerveaux algériens est plus que jamais d’actualité, et met le doigt sur un autre point important : ceux qui partent ne reviennent pas toujours, ce qui représente une vraie perte de savoir et de richesse intellectuelle pour l’Algérie. Sachant que certaines régions souffrent d’un cruel déficit en thérapeutes, la fuite des médecins et praticiens de la santé algériens vers l’étranger est un «véritable gâchis». Une étude sur la démographie médicale a relevé qu’au 1er janvier 2017, la France comptait 26 805 médecins titulaires d’un diplôme européen ou extra-européen.
Derrière les Algériens, viennent les Syriens (11%), les Marocains (9%), les Tunisiens (7%) et les Malgaches (4%), ce qui constitue une hausse de 7,8 points par rapport à 2007, année de la dernière étude. Parmi ces médecins, 22 619 exerçaient de façon régulière, soit 11,8% du total des médecins en activité régulière. L’étude fait ressortir également que les médecins diplômés hors de France (en activité régulière) et inscrits au tableau de l’Ordre au 1er janvier 2017 sont au nombre de 22 619, parmi eux 22 015 sont diplômés hors de France et nés hors de France et 604 médecins sont diplômés en France et nés hors de France.
Le nombre des médecins diplômés hors de France inscrits au tableau de l’Ordre devrait atteindre les 30 000 en 2020, ajoute l’étude sur la démographie médicale. Parmi les diplômés étrangers, la démographie médicale, publiée 10 ans après celle de 2007, a relevé une montée en puissance des médecins diplômés en Roumanie qui sont aujourd’hui au nombre de 4 254, soulignant que ce nombre s’est multiplié par sept (+ 659%) depuis 2007, date de l’entrée du pays dans l’Union européenne.
D’après l’étude, ils atteindront en 2020 le nombre de 4 711, soit un effectif proche de celui des diplômés en Algérie (4 812), dont le nombre a cru de 56% en dix ans. Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins algériens, Dr Bekkat Berkani Mohamed, avait avancé en janvier dernier le chiffre de 10 000 médecins algériens activant en France, alors que dans le milieu des praticiens on parle de plus de 20 000.
Le Cnom français, avec ses 290 974 médecins inscrits au tableau de l’Ordre au 1er janvier 2017, a indiqué que les médecins diplômés à l’étranger rendent énormément service à certains hôpitaux qui ont du mal à attirer les jeunes médecins français, mais affirme que les médecins étrangers ne sont pas la solution pour combattre les déserts médicaux en France. Par ailleurs, l’étude met en relief une baisse du nombre de médecins en activité régulière, une féminisation de la profession et un renouvellement générationnel.
«Les femmes représentent désormais 47% des médecins en activité régulière contre 38% en 2007», a précisé l’étude qui note une baisse préoccupante du nombre de généralistes, alors que la population nationale augmente. «Cette baisse du nombre de généralistes est d’autant plus alarmante qu’elle affecte la quasi-totalité de nos territoires».
Environ 4 776 médecins diplômés en Algérie exercent la profession de médecin sur le territoire français, selon les données de l’Atlas 2017 de la démographie médicale publiées jeudi par le Conseil national français de l’Ordre des médecins (Cnom). Les médecins titulaires d’un diplôme algérien représentent en effet 38% des 12 566 médecins titulaires d’un diplôme extra-européen exerçant leur profession en France.
Ces chiffres montrent que la fuite des cerveaux algériens est plus que jamais d’actualité, et met le doigt sur un autre point important : ceux qui partent ne reviennent pas toujours, ce qui représente une vraie perte de savoir et de richesse intellectuelle pour l’Algérie. Sachant que certaines régions souffrent d’un cruel déficit en thérapeutes, la fuite des médecins et praticiens de la santé algériens vers l’étranger est un «véritable gâchis». Une étude sur la démographie médicale a relevé qu’au 1er janvier 2017, la France comptait 26 805 médecins titulaires d’un diplôme européen ou extra-européen.
Derrière les Algériens, viennent les Syriens (11%), les Marocains (9%), les Tunisiens (7%) et les Malgaches (4%), ce qui constitue une hausse de 7,8 points par rapport à 2007, année de la dernière étude. Parmi ces médecins, 22 619 exerçaient de façon régulière, soit 11,8% du total des médecins en activité régulière. L’étude fait ressortir également que les médecins diplômés hors de France (en activité régulière) et inscrits au tableau de l’Ordre au 1er janvier 2017 sont au nombre de 22 619, parmi eux 22 015 sont diplômés hors de France et nés hors de France et 604 médecins sont diplômés en France et nés hors de France.
Le nombre des médecins diplômés hors de France inscrits au tableau de l’Ordre devrait atteindre les 30 000 en 2020, ajoute l’étude sur la démographie médicale. Parmi les diplômés étrangers, la démographie médicale, publiée 10 ans après celle de 2007, a relevé une montée en puissance des médecins diplômés en Roumanie qui sont aujourd’hui au nombre de 4 254, soulignant que ce nombre s’est multiplié par sept (+ 659%) depuis 2007, date de l’entrée du pays dans l’Union européenne.
D’après l’étude, ils atteindront en 2020 le nombre de 4 711, soit un effectif proche de celui des diplômés en Algérie (4 812), dont le nombre a cru de 56% en dix ans. Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins algériens, Dr Bekkat Berkani Mohamed, avait avancé en janvier dernier le chiffre de 10 000 médecins algériens activant en France, alors que dans le milieu des praticiens on parle de plus de 20 000.
Le Cnom français, avec ses 290 974 médecins inscrits au tableau de l’Ordre au 1er janvier 2017, a indiqué que les médecins diplômés à l’étranger rendent énormément service à certains hôpitaux qui ont du mal à attirer les jeunes médecins français, mais affirme que les médecins étrangers ne sont pas la solution pour combattre les déserts médicaux en France. Par ailleurs, l’étude met en relief une baisse du nombre de médecins en activité régulière, une féminisation de la profession et un renouvellement générationnel.
«Les femmes représentent désormais 47% des médecins en activité régulière contre 38% en 2007», a précisé l’étude qui note une baisse préoccupante du nombre de généralistes, alors que la population nationale augmente. «Cette baisse du nombre de généralistes est d’autant plus alarmante qu’elle affecte la quasi-totalité de nos territoires».