L’Union Nationale des Opérateurs de la Pharmacie (UNOP) a annoncé à travers un communiqué de presse, qu’une TVA de 19% venait d’être mise en place sur les bandelettes glycémiques par les services douaniers. Celle-ci a engendré une situation de blocage de ces produits non seulement au niveau des ports mais également au niveau de certains aéroports.
L’UNOP qui dénonce cette situation, a alerté les associations de patients, les pharmaciens et les représentants des professionnels, et évoque la situation ainsi « L’application de la TVA sur ce produit, du jour au lendemain, a entrainé le blocage du dédouanement des bandelettes en souffrance dans les ports et aéroports algériens depuis plusieurs semaines, ce qui vient aggraver les tensions déjà existantes sur ces produits. »
Les autorités ont été saisies « l’UNOP a saisi officiellement les autorités compétentes sans résultats » et que le règlement de la situation dépend des pouvoirs publics « qui doivent décider de l’application ou pas de cette taxe qui risque de poser un problème de remboursement auprès des caisses de sécurité sociale. » .
A noter que les bandelettes réactives pour dosage du glucose (code DCI 26A002 pour les conditionnements de 50 bandelettes), ne sont pas inscrits dans la nomenclature nationale des médicaments (juin 2016), mais figurent dans la liste des médicaments remboursables.
Le marché algérien de la bandelette, était estimé en 2015 à 13 millions de boites selon le Dr Bourekaib dans une déclaration à l’APS, ce qui plaçait le produit en première position des produits les plus remboursés en valeur. Une décision de limiter le remboursement à 1 boite par trimestre pour les diabétique de type II avait était prise pour juguler les dépenses. Cette décision s’appuyait sur des recommandations internationales en matière de remboursement des médicaments.
