EN BREF – Le prix Nobel de physiologie/médecine 2016 a été attribué, lundi 2 octobre, aux chercheurs étasuniens Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young, pour leurs travaux sur l'horloge biologique.
Les trois chercheurs sont récompensés pour "leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent le rythme circadien", lequel s'étend sur 24 heures et permet aux êtres vivants de s'adapter aux différents moments de la journée et de la nuit, a annoncé l'Assemblée Nobel.
Le rythme circadien permet notamment de régler les besoins en sommeil et nourriture et d'adapter la pression artérielle et la température corporelle
Les trois chercheurs "ont pu s'introduire dans notre horloge biologique et élucider son fonctionnement interne. Leurs découvertes expliquent comment les plantes, les animaux et les êtres humains adaptent leur rythme biologique pour qu'il se synchronise avec les révolutions de la Terre", a précisé le jury.
A partir de l'observation de mouches, les lauréats ont isolé un gène contrôlant le rythme biologique. Ils ont montré que ce gène encode une protéine qui s'accumule dans la cellule au cours de la nuit puis est désagrégée pendant le jour. Les horloges biologiques apparaissent gouvernées par les mêmes principes chez les organismes multicellulaires, y compris chez l'être humain.
Le rythme circadien permet notamment de régler les besoins en sommeil et nourriture et d'adapter la pression artérielle et la température corporelle
Les trois chercheurs "ont pu s'introduire dans notre horloge biologique et élucider son fonctionnement interne. Leurs découvertes expliquent comment les plantes, les animaux et les êtres humains adaptent leur rythme biologique pour qu'il se synchronise avec les révolutions de la Terre", a précisé le jury.
A partir de l'observation de mouches, les lauréats ont isolé un gène contrôlant le rythme biologique. Ils ont montré que ce gène encode une protéine qui s'accumule dans la cellule au cours de la nuit puis est désagrégée pendant le jour. Les horloges biologiques apparaissent gouvernées par les mêmes principes chez les organismes multicellulaires, y compris chez l'être humain.