Arnaque du faux médicament " Rahmat Rebbi " : Le ministre se lave les mains
Devant l’échec avéré du supposé
traitement anti-diabète » Rahmat Rebbi « , et suite à l’annonce de
l’hospitalisation de patients ayant consommé ce produit, le ministre de
la santé Abdelmalek Boudiaf se retrouve dans une situation bien
agaçante.
En effet, le ministre qui avait
contribué à médiatiser ce supposé médicament a choisi de se laver les
mains de tout rapport avec ce produit et de prendre la fuite en avant,
en déclarant que son ministère n’avait aucune responsabilité concernant
la commercialisation de » Rahmat Rebbi « .
Abdelmalek Boudiaf a en effet nié que
son département ait une quelconque responsabilité dans l’affaire de »
Rahmat Rebbi « , en précisant que la commercialisation de ce produit
relevait des prérogatives du ministère du commerce, puisqu’il s’agit
d’un complément alimentaire et non d’un médicament.
De son côté, le directeur de
l’organisation et de la régulation au sein du ministère du commerce,
Abdelaziz Aït Abderrahmane, a déclaré que le département de Bakhti
Belaïd ne pouvait intervenir et arrêter la commercialisation de »
Rahmat Rebbi » qu’en cas de réserves émises sur ce produit par le
ministère de la santé. » Nous ne sommes pas habilités à contrôler les
produits pharmaceutiques et semi-pharmaceutiques car ils sont sous le
contrôle des instances du ministère de la santé » a-t-il précisé.
Le ministre de la santé Abdelmalek
Boudiaf, qui a grandement contribué à médiatiser » Rahmat Rebbi « ,
choisit donc la fuite en avant et se lave les mains de cette affaire,
devant le scandale qui se dessine à l’horizon et qui risquerait de lui
coûter son portefeuille de ministre.