CVS, l'un des grands organismes de remboursement américain, ne prendra plus en charge l'insuline phare de Sanofi, le Lantus, ni le Toujeo, qui devait lui succéder.
La décision de CVS Caremark, l'un des deux plus grands organismes de remboursement privé aux États-Unis, est un mauvais coup pour Sanofi. CVS a indiqué qu'il ne rembourserait plus l'insuline vedette de du groupe français à partir de 2017, lui préférant le biosimilaire (soit l'équivalent d'un générique) Basaglar (Abasaglar en France) de Lilly.
Sanofi savait que très vite, au plus tard fin 2016, ce nouveau biosimilaire, au prix inférieur au Lantus, viendrait lui disputer des parts de marché. Et que son médicament vedette, dont les ventes ont atteint 6,3 milliards d'euros en 2014 (soit 19% du chiffre d'affaires de Sanofi) mais sont en recul depuis des mois, est voué à un déclin irrésistible.
Toutefois, l'annonce de CVS est une mauvaise surprise, à plusieurs titres. Le groupe américain, qui paye les médicaments de ses adhérents au nom des assureurs santé, gère pas loin du quart du marché américain avec plus de 75 millions de particuliers. Et il a également exclu le Toujeo de Sanofi de la liste des traitements remboursés. Or, le laboratoire tricolore espérait que cette nouvelle insuline, lancée en 2015, prendrait la relève de son médicament vedette. Comme le Lantus, c'est une insuline basale mais elle atténue le risque d'hypoglycémie par rapport au Lantus et elle facilite le contrôle de la glycémie, pointe Sanofi.
La décision de CVS Caremark, l'un des deux plus grands organismes de remboursement privé aux États-Unis, est un mauvais coup pour Sanofi. CVS a indiqué qu'il ne rembourserait plus l'insuline vedette de du groupe français à partir de 2017, lui préférant le biosimilaire (soit l'équivalent d'un générique) Basaglar (Abasaglar en France) de Lilly.
Sanofi savait que très vite, au plus tard fin 2016, ce nouveau biosimilaire, au prix inférieur au Lantus, viendrait lui disputer des parts de marché. Et que son médicament vedette, dont les ventes ont atteint 6,3 milliards d'euros en 2014 (soit 19% du chiffre d'affaires de Sanofi) mais sont en recul depuis des mois, est voué à un déclin irrésistible.
Toutefois, l'annonce de CVS est une mauvaise surprise, à plusieurs titres. Le groupe américain, qui paye les médicaments de ses adhérents au nom des assureurs santé, gère pas loin du quart du marché américain avec plus de 75 millions de particuliers. Et il a également exclu le Toujeo de Sanofi de la liste des traitements remboursés. Or, le laboratoire tricolore espérait que cette nouvelle insuline, lancée en 2015, prendrait la relève de son médicament vedette. Comme le Lantus, c'est une insuline basale mais elle atténue le risque d'hypoglycémie par rapport au Lantus et elle facilite le contrôle de la glycémie, pointe Sanofi.