La consommation de fibres n’est pas le seul facteur qui joue sur la fréquence des selles. D’autres troubles plus graves peuvent l’influencer.
La constipation est un problème sérieux et très répandu qui peut parfois être pris à la légère. L’embarras face aux professionnels de santé peut pousser certaines personnes à l’automédication. Or, l’utilisation des laxatifs sur le long terme fatigue l’intestin et l’organisme. Non traitée, la constipation peut stimuler le développement de pathogènes dangereux, de parasites, de bactéries et de champignons. Et si le rôle de l’alimentation, notamment des fibres, est déjà connu, il existe d’autres raisons qui peuvent expliquer la constipation.
La prolifération bactérienne intestinale (SIBO)
Il peut arriver que le nombre de bactéries, ainsi que leur type, se modifie au sein de l’intestin grêle. On parle alors de prolifération bactérienne intestinale. L’effet de cette modification interfère avec la digestion et l’absorption des nutriments, ce qui peut conduire à des carences ou des anémies. Dans certains cas, les dommages peuvent concerner la muqueuse intestinale et en abîmer l’hyperperméabilité. Un des symptômes qui peuvent vous alerter est la constipation, signale le site Mind Body Green. C’est pourquoi il est important qu’un docteur soit mis au courant.
L’hypothyroïdie
Un mauvais fonctionnement de la thyroïde ralentit le temps de transit intestinal et provoque une constipation, qui va elle-même influencer le taux d’hormones dans l’organisme. C’est pourquoi il est fréquent que les personnes souffrant d’hypothyroïdie développent également une prolifération bactérienne intestinale (SIBO).
Le stress et l’axe cerveau-intestin
L’intestin est étroitement lié au cerveau. Ces deux organes communiquent constamment par des voies biochimiques. Le stress peut influencer la santé de notre intestin en modifiant ses sécrétions gastriques, sa perméabilité, sa sensibilité et le flux sanguin des muqueuses. Non seulement le stress peut affecter la fonction physiologique de l’intestin, mais il peut également modifier la composition du microbiome et augmenter les risques de développer une prolifération bactérienne intestinale, et donc une constipation.