Les herbes vendues par les
«herboristes» et les produits de la médecine alternative ou la
phytothérapie représentent-ils un danger pour la santé ? Affirmatif, si
l’on croit le Conseil d’éthique et de déontologie pharmaceutique.
Le président de ce conseil, Dr. Lotfi
Benbahmed, a mis en garde, hier, en marge de la conférence
internationale sur la pharmacie, contre l’utilisation «de certains
médicaments issus de la médecine alternative, de la phytothérapie et les compléments alimentaires non soumis au contrôle».
Celui-ci a tenu à signaler que «ces produits connaissaient une large
commercialisation à travers les différentes régions du pays». De ce
fait, le Conseil d’éthique et de déontologie pharmaceutique a lancé un
appel en direction des instances concernées pour la «réglementation et
le contrôle de ces produits en vue de protéger la santé du citoyen». A
noter que la phytothérapie est «la médecine fondée sur les extraits de
plantes et les principes actifs naturels».
Si, partout dans le pays, il existe des
herboristes très sollicités dans certains cas, des produits
«phytosanitaires» sont vendus au niveau des pharmacies ces dernières
années. Un certains d’entre eux d’entre ne sont soumis à aucun contrôle.
Mais les plus dangereux sont de toute évidence les herbes vendues par
certains herboristes autoproclamés, seulement motivés par le gain, que
des citoyens désespérés sollicitent s’attendant à des remèdes miracles.